L’anglais annoncé sur les CV et la réalité

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L’anglais, de plus en plus nécessaire

Dans un monde en mouvement, la maîtrise des langues étrangères est toujours plus importante.
Des sociétés françaises rachetées par des groupes étrangers, d’autres qui créent une filiale en France, ou tout simplement des entreprises qui comptent sur l’export pour doper leurs résultats, voilà des situations concrètes qui font des langues, et de l’anglais en première ligne, des atouts incontestables. Une lacune en anglais peut rapidement s’avérer être un point bloquant si vous devez communiquer avec des homologues à l’étranger ou bien avec de potentiels clients lors d’un salon, les cas sont incalculables !

Le bilinguisme, un réel atout

La maîtrise réelle d’une langue étrangère est donc une valeur ajoutée non-négligeable pour un candidat. Mais voici qu’un problème se pose pour les recruteurs : comment savoir si un candidat a le niveau d’anglais requis pour un poste à pourvoir ?
Il faut savoir que les candidats qui prétendent être bilingues sur leur CV mais qui n’ont jamais vécu ou travaillé à l’étranger manquent de crédibilité. Nous estimons qu’un candidat n’est bilingue que s’il a grandi ou vécu de nombreuses années à l’étranger.
Un anglais courant ou « fluent english » quant à lui apparait fréquemment sur les CV. Pour autant, la réalité est souvent décevante. C’est un niveau difficile à atteindre ou à conserver pour les candidats n’ayant pas vécu au moins un an en pays anglophone et pratiqué l’anglais depuis pour ne pas le perdre.
Avec plus de 20 ans d’expérience, ACCILE fait, de plus, une grande différence entre les personnes ayant échangé dans leur carrière avec des anglo-saxons et ceux ayant échangé avec par exemple d’autres pays européens ou asiatiques ; l’échange avec de vrais anglophones permet clairement d’avoir un vocabulaire plus riche, un meilleur accent et un niveau plus abouti.

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Comment démêler le vrai du faux ?

Heureusement, nous pouvons très rapidement évaluer le niveau oral d’anglais d’un candidat lors d’un premier entretien téléphonique. Lorsque la question est abordée, nos consultants vivent des situations cocasses, certains candidats déclarent ne pas être prêts et avoir d’abord besoin de se « remettre dans le bain » avant d’échanger en anglais quand d’autres n’ont soudainement plus de réseau. Comment pourraient-ils alors répondre à un appel téléphonique d’un client ou d’un collègue étranger ou participer à une réunion animée en anglais ?
A la question « Where did you learn English ? », certains nous demandent de répéter la question !
Au-delà de quelques questions informelles en langue anglaise sur leur parcours, nous doublons par des tests à l’écrit pour valider la relative maîtrise de la langue.

Est-il réellement possible d’acquérir un très bon niveau d’anglais ?

Bien sûr, il existe de nombreuses formations permettant de consolider des bases existantes ou d’apprendre ces bases. Pour autant, après la formation scolaire où la France a encore beaucoup à apprendre de ses voisins, la seule réelle école de langues est la vie à l’étranger.
Si vous avez eu la chance de partir, mettez-le en avant sur votre CV car cela vous servira grandement dans votre recherche d’emploi. Si ce n’est pas votre cas, restez sincère sur votre niveau afin de ne pas faire perdre du temps à des recruteurs qui vous feront également perdre le vôtre.

ACCILE, cabinet de recrutement digital, a de nombreux clients présents à l’étranger et qui placent la maîtrise de l’anglais comme un critère indispensable pour recruter de futurs collaborateurs.
Nous mettons donc tout en œuvre pour identifier de réelles compétences linguistiques pouvant servir les projets de nos clients. N’hésitez pas à nous contacter pour tout projet de recrutement.

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